10/18/2007

Les histoires d'amour finissent mal... en général...

C’est officiel. Après des semaines de rumeurs, Nicolas et Cécilia Sarkozy ont fait savoir qu’ils ont décidé de se séparer, d’un mutuel consentement.

Depuis le début de l’après-midi, les réactions vont bon train. J’en ai lu de toutes sortes. En substance: de la joie mauvaise à la banalisation vulgaire, en passant par de hauts cris à la manipulation.

Il y aurait de quoi analyser, décortiquer, politiser. Ce soir, je n’en ai pas envie. D’ailleurs d’autres s’en chargent très bien.

Ce soir, j’ai le (verdana) blues. A l’image de ce commentaire sur le net, le seul qui se démarquait vraiment. Pour un soir, j’abandonne ma panoplie de journaliste à la carapace blindée. Je redeviens Mafalda, à l’âme fleur bleue, hypersensible, qui lui a valu ce surnom de son papa.

A l’image, oui, de ce commentaire:

«C’est toujours très triste, une histoire d’amour qui se termine. Surtout en automne. Les regrets se ramassent à la pelle. Et le soleil brille moins fort. Et, le soir venu, la tristesse s’accroche aux deux amants désunis…»

Oui. Ce n’est plus Sarko et Cécilia, alors. C’est X et Y. C’est moi et lui. Lui et moi.

Un truc très bizarre, entre l’empathie et la projection – entre l’ouverture et le nombrilisme.

Un truc qui s’écrit aussi: «Dis-moi ce que tu en tires, je te dirai où tu en es.»