1/24/2008

Avastin

Lorsqu’une terrible maladie frappe un de nos proches, arrive le moment où l’on ne sait plus quoi penser quant aux traitements, quant aux médecins, quant à la médecine dans son ensemble. A l’instant précis où l’on perd l’espoir, se pointe le spécialiste proposant sa nouveauté inédite. Il est quasiment impossible alors de renoncer. Tant le malade que son entourage s’accrochent. Compréhensible.

A posteriori, lorsque tout est terminé, on se sent plein de rage. L’impression d’avoir été floué, l’impression de s’être volontairement laissé tromper. C’est alors que l’on rencontre des personnes qui croient à d’autres traitements, d’autres nouveautés inédites. On sait ce qu’on a envie de leur répondre, sans faux-semblants. D’un autre côté, on n’a pas envie de leur briser l’espoir.

Avastin. Je suis certaine que ce médicament cherche avant tout des cobayes. Je n’en dirai rien aux concernés. Parce que peut-être cela peut marcher. Parce que sinon les malades et les familles y trouveront momentanément de l’air.

Parce que, le courage.

Et la solidarité.