12/31/2007

Hej da !

Après la musique, la littérature. Mon écrivain du moment, depuis plusieurs semaines, c’est Henning Mankell. Les polars de cet auteur suédois ont la touche typiquement scandinave dont je raffole. Si bien que je dévore ses bouquins les uns après les autres. Outre l’intrigue, toujours passionnante, il y a l’intrigue dans l’intrigue, les psychologies entremêlées des divers protagonistes. Avec cette ambiance particulière à la Suède qui fait que je me demande pourquoi fichtre je n’y suis pas encore allée alors que j’en rêve.

Généralement je ne cherche pas à connaître la vie des écrivains que j’apprécie – ce qui peut-être différencie la lectrice de la groupie. Je m’attache avant tout à la fiction qu’ils proposent, et je ne pense pas qu’ils me donneraient tort. Une fois n’est pas coutume, l’idée d’écrire un billet sur Henning Mankell m’a poussée à fouiller sur le net. Je n’en ai retenu qu’une chose, un détail, qui m’a clairement posée sur le luc.

Henning Mankell est le gendre d’Ingmar Bergman, dont il a épousé la fille Eva. Bergman. Le Réalisateur par excellence. Bergman, à qui je voue une adoration sans borne. Je sais que l’on peut considérer mon sensibilisme comme déplacé, mais lorsqu’il est mort le 30 juillet 2007 sur l’île de Fârö, je me suis quelque part sentie orpheline. Je m’étais tellement persuadée que lui au moins serait éternel.

Mankell est le gendre de Bergman. Un détail, certes. Pourtant c’est un peu comme si j’avais eu la chance de tomber par hasard sur un héritier. Qui comblerait, encore que pas entièrement, personne n’en sera capable, le vide laissé par le Maître.

Nul doute que je vais lire ses livres avec d’autant plus de passion.

La seule chose que je regrette, c’est de n’avoir accès au texte original. Pas de sous-titres pour me guider dans cette langue suédoise si chantante. En attendant de l’apprendre,

Mankell, jag älskar dej.