6/26/2007

A bon détracteur, salut!

Le net, c’est superficiel! On passe son temps à blablater aux quatre coins de la planète alors que l’on ne sait même plus adresser la parole à son voisin! Le net, c’est le symptôme de la maladie des temps actuels: solitude urbaine aggravée de nombrilisme masturbatoire! Le net, c’est le diable nouveau! Vade retro webanas! La preuve: il faut désormais des médecins pour traiter les addicts, qui se mettent à trembler, suer, baver, dès que leur connexion ADSL tombe en rade!

Flûte! (pour rester polie) J’en ai marre de ces remontrances naturalistes. Qu’on me pardonne, même si j’estime que je n’ai pas à être pardonnée, mais internet, c’est génial. Trop de la balle, pour dire. Un outil magnifique. Je l’aurais inventé s’il n’avait pas existé. Ludique, interactif, passe-frontière… que demander de mieux?

En tout cas, moi, ça m’éclate. J’ai créé dernièrement ma page MySpace, et je m’amuse comme une petite folle. A discuter avec Tartempion du Wisconsin, Etats-Unis, avec Bidule de Torino, Italie, avec Machine de Mönchengladbach, Allemagne, à créer des réseaux. Non que j’en attende quoi que ce soit, c’est juste pour le plaisir. Là réside sûrement ce que les emmerdeurs ci-dessus ne comprennent pas: le plaisir. Internet c’est, entre autres, un joujou. Et pour profiter d’un joujou, pas de miracle, cela suppose d’avoir gardé son âme d’enfant.

Après, c’est comme pour tout le reste. L’outil doit demeurer un outil et ne pas devenir le maître d’un esclavage. Si internet disparaissait? Je vivrais sans, passerais à autre chose, point barre.

Après, c’est comme pour tout le reste. Les jeunes cons grincheux sont des jeunes cons grincheux, les vieux cons grincheux sont des vieux cons grincheux. Pas une fatalité, on peut leur souhaiter de changer, d’évoluer.

«Mafalda la curieuse», ainsi que me définit ma page MySpace. On ne saurait mieux résumer.