3/30/2008

Quand Thierry bis s'en va

Lorsque je suis en vacances, comme c’était le cas ces derniers jours, j’ai pour habitude de décrocher totalement des médias. Un blackout complet en forme de bol d’air. De toute manière, l’info, c’est un peu comme «Top Models»: même si on rate dix épisodes, on a vite fait de raccrocher les wagons…

Ainsi c’est avec quasi une bonne semaine de retard, en écoutant ce dimanche «France 2 foot» d’une oreille, que j’ai appris la mort du commentateur français Thierry Gilardi, décédé mardi d’une crise cardiaque à l’âge de 49 ans.

Etant de par mes origines focalisée sur le calcio de la Botte, au niveau du championnat et de l’équipe nationale, je ne porte au football français qu’un maigre intérêt dans les marges. Sauf, cela va sans dire, quand les Bleus rencontrent la Squadra Azzurra, ce qui va redevenir tantôt de très chaude actualité.

Dès lors, Thierry Gilardi, je n’ai que rarement eu l’occasion de l’entendre (en live pendant un match ou dans «Telefoot», TF1). Il m’est arrivé de le trouver affreusement chauviniste – mais qui ne l’est pas dans ces cas-là? C’est de bonne guerre… - sinon dans l’ensemble je l’ai apprécié. Contrairement à son homonyme prédécesseur – j’ai nommé Thierry Roland – qui savait se rendre parfaitement désagréable, notamment par une tendance au racisme qui avec les années n’a même plus pris la peine de se dissimuler.

Ce qui me plaisait, chez Gilardi, c’est qu’il respirait la passion. La passion du football (du sport en général) et la passion de vie. Deux caractéristiques doublées de professionnalisme qui faisaient de lui un excellent commentateur sportif. En passant, certains de nos manches de la TSR, qu’ils soient soporifiques ou purement à côté de la plaque ou les deux – principalement dans le domaine footballistique – feraient bien de s’inspirer d’un tel exemple.

Citant le commentaire d’un internaute: «Dieu a arrêté le match beaucoup trop tôt. Décidément, celui-là, il sera toujours un mauvais arbitre!»