3/27/2008

Organes

Au CHUV de Lausanne, à l’Insel de Berne, dans les hôpitaux majeurs de Suisse, il y a des personnes malades qui attendent des dons d’organes. Comment gère-t-on l’idée de sa survie aux dépens d’autrui? J’imagine que l’espérance de vie prend le dessus. Pour autant que l’on sache que ces organes que l’on reçoit, c’est en plein accord avec l’accord de l’autre, histoire de ne pas s’anéantir de culpabilité. D’où la nécessité de remplir ces cartes à notre disposition.

On les trouve dans les transports publics, à l’image d’une campagne publicitaire. En pharmacie. Sur internet.

J’ai rempli la mienne, cas échéant. Prête en cas de décès à offrir tous mes organes à ceux qui en auraient besoin. J’ai averti mes proches, pour qu’ils respectent mon choix.

Rien de morbide là, contrairement à ce que l’on pourrait m’opposer. Je ne désire pas mourir tantôt. Mais si cela doit m’arriver, autant que quelqu’un d’autre en profite.