2/22/2008

Vs grand-messe

A moins de vivre un peu plus loin que sur Pluton, tous savent qu’au mois de juin débute l’EURO 2008 de football, en Suisse et en Autriche.

S’il y a quelqu’un qui devrait se réjouir d’un tel raout, c’est bien moi. Fan de foot depuis la prime enfance, tant au niveau des clubs que des équipes nationales. J’ai soutenu Xamax, avant de découvrir la Juventus. J’ai soutenu, aussi loin qu’il m’en souvienne, la Squadra Azzurra.

Je devrais, logiquement, me passionner pour le Championnat européen à venir. D’autant plus que les Azzurri, Champions du monde 2006, ont un titre à défendre. D’autant plus que cela se passe à ma porte, quasiment sur mon palier.

Je devrais, logiquement, vibrer. Compter les jours, les heures, les minutes jusqu’au coup d’envoi.

Je devrais, mais je ne vais pas mentir: fondamentalement, je m’en fiche. Fondamentalement, je me sens indifférente.

Une raison majeure à ce désintéressement:

L’univers footballistique, à l’instar du sport médiatisé en général, est tellement gangréné par le fric qu’il est impossible, à moins de s’aveugler consciemment, de croire encore à un sain et neutre esprit de compétition.

D’autres raisons, d’ordre privé, me poussent à un constat identique de désamour.

C’est dommage, parce que c’est une passion qui disparaît.

C’est triste.

Mais la lucidité ne va pas sans conséquences ni contreparties.

1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

enfin un peu de lucidité. A 40 ans...

12:31 AM  

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