Refraction of clouds over my garden
Splendide résumé en image du billet précédent.
J’aime mon métier, je prends plaisir à ce que je fais. Pourtant, comme tout un chacun peut-être, il m’arrive de m’imaginer complètement ailleurs.
Dimanche de votations fédérales. Je ne vais pas parler des résultats, mais du taux de participation. Quelque chose comme 37% au niveau national, autant dire une misère. Voilà qui laisse songeur.
Un des avantages de mon boulot, c’est qu’à chaque jour qui passe j’en apprends un peu plus sur cet outil d’avenir que représente le net. Et comme j’aime progresser avec mon époque, à mes yeux c’est tout bénéf.
A moins de vivre un peu plus loin que sur Pluton, tous savent qu’au mois de juin débute l’EURO 2008 de football, en Suisse et en Autriche.
Ce que l'on voit, si on n'est pas aveugle.
J'aurais aimé amener mes propres photos. Mais mon logiciel est mort. Alors je m'en remets, sans barrière, à la sensibilité d'autrui...
Chaque voyage offre une découverte. Et pour ceux qui goûtent la découverte, chaque destination vaut un voyage.
Il y a des films que l’on découvre par hasard. Que l’on regrette, a posteriori, de n’avoir pas vus sur grand écran. Que l’on ne regrette pas, au final, d’avoir vus tout court.
Il existe un danger majeur à exercer le métier de journaliste: celui de tomber dans le piège du cynisme.
Doigté... toucher...
Nombre de mes contemporains – née en 1967, j’aurai 41 ans dans un peu plus d’un mois et demi – se reconnaissent d’une nostalgie certaine pour les années 80. Musicalement parlant. Entre autres, mais c’est ce soir le sujet qui m’intéresse.
La mémoire est un outil étrange. Il paraît qu’on peut apprendre à le maîtriser. Me concernant, je n’ai pas découvert la clé. Ou disons plutôt que je ne l’ai pas cherchée. Difficile à croire de la part d’une personne qui tient un blog régulier? Pourtant c’est vrai. En matière de souvenir, je ne me fie jamais à ce que je note ici ou ailleurs. Je suis passionnée d’écriture, mais indépendante de ce que j’écris. Je ne fais confiance, par ordre d’importance, qu’à ce qui me remonte à l’esprit. Si ça revient, c’est que c’est digne d’être rappelé. Sinon, j’estime qu’il n’y a pas de temps à perdre.
«Puissiez-vous vivre en des temps intéressants!»
Et puisque l’on parle de…
En préambule:
On se construit chacun durant l’enfance. A l’image de l’exemple proposé par les parents. On se construit durant toute son existence. A l’image des personnes que l’on a la chance de croiser.
Je n’ai jamais été une télévore. Et l’évolution de la TV ne m’y pousse certainement pas. Le paysage audiovisuel actuel est – entre larges autres – cannibalisé par une floppée de séries qui me laissent de marbre. Je les ai toutes testées, par curiosité, mais aucune ne m’a donné envie d’y revenir.
Train pour Lausanne. Je rêvasse en regardant le paysage. Soudain, des éclats de voix attirent mon attention. De l’autre côté du couloir. Je tourne la tête. Un vieillard invective quelqu’un. La situation est assez claire. Une jeune femme a installé ses pieds, protégés par un journal, sur la banquette d’en face. Il y a quantité de sièges libres alentour, mais le monsieur a décidé qu’il voulait s’asseoir là et pas ailleurs. Rapidement, il devient évident que la cause du problème est autre.